TROUBLES DE VOISINAGE

TROUBLES DE VOISINAGE : UN ARRÊTÉ PRÉFECTORAL EN VIGUEUR DANS LE GARD

Dans notre département, l’arrêté préfectoral n° 2008-193-7 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage est applicable.

Qu’est-ce qu’un trouble de voisinage ?
Les bruits de voisinage de jour ou de nuit peuvent être sanctionnés lorsqu’ils constituent un trouble anormal causé :

  • par un individu, locataire ou propriétaire d’un logement, (cri, talons, chant, fête familiale, …);
  • ou par une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard et feu d’artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager, …);
  • ou par un animal (exemple : aboiements).

On parle de tapage nocturne lorsque ces bruits sont commis la nuit et que l’auteur a conscience du trouble qu’il engendre et ne prend pas les mesures nécessaires pour remédier au tapage.
L’infraction pour tapage nocturne existe même lorsque ce bruit n’est pas répétitif, ni intensif, ni qu’il dure dans le temps.

Quelles sont les démarches ?
En cas de tapage nocturne, vous pouvez faire appel aux forces de l’ordre (police municipale, police intercommunale, gendarmerie) pour faire constater le trouble, quel que soit le type de bruit commis. Le bruit doit être audible d’un logement à un autre.
À noter : En cas de verbalisation, le contrevenant règle le paiement de cette amende forfaitaire. Le montant de l’amende est de 68 €, 180 € si l’amende est majorée, ce montant variant en fonction des délais de paiement. L’infraction peut être commise à n’importe quel moment de la journée. On parle de bruit diurne lorsqu’il se produit durant la journée entre 7 heures et 22 heures et de bruit nocturne lorsqu’il apparaît entre 22 heures et 7 heures.

Pour en savoir plus, consultez l’arrêté ci-dessous :
Arrêté préfectoral n° 2008-193-7 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage

BRULAGE DE VEGETAUX

Brulage des végétaux en zone urbaine

Le règlement sanitaire départemental interdit toute l’année le brûlage des végétaux sur pied ou coupés, à l’air libre, en zone urbaine.
Au-delà des possibles troubles du voisinage générés par les odeurs et la fumée, ainsi que des risques d’incendies, le brûlage à l’air libre émet de nombreux polluants en grandes quantités, particulièrement quand les végétaux brûlés sont humides, toxiques pour l’homme et néfastes pour l’environnement. L’usage des incinérateurs de jardin ne permet pas de déroger à cette interdiction de brûlage à l’air libre.
Mais les services de la préfecture proposent des solutions alternatives comme le compostage domestique, le broyage et le paillage ou, plus simplement, la déchèterie.
En cas de non respect du Règlement Sanitaire Départemental (RSD), une contravention de 450 € peut être appliquée pour un particulier (article 131-13 du nouveau code pénal).

Pour en savoir plus, consultez le communiqué ci-dessous :
Brulage à l’air libre des déchets verts